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La vie trop cotcot d'une modeuse looseuse
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15 septembre 2011

Les (més)aventures de Phèdre dans le numéro 8 des Fauteuses !

Chère lectrice, cher lecteur,

Je voudrais ce mois-ci t'entretenir des moments qui « réveillent en toi le tourbillon d'un vent de folie », comme disait Début de soirée, illustre groupe des années 80 au talent résolument incontestable. Tu as immanquablement  un jour hésité entre raison et démence : dois-je acquérir cette chemise aux imprimés Spidermanesques sur fond de toiles d'araignées OU me contenter de cette blouse bleu marine ? Vais-je hurler un colossal "Nique ta mère" à la Joey Starr au régiment familial lors du repas de Noël OU engloutir dans un silence presque religieux la traditionnelle dindasse aux marrons ?  Avouerais-je à mon chef avant une éventuelle augmentation que son haleine pestilentielle de chat nourri au whiskas double-thon m'est absolument insupportable OU me tairais-je, bloquant stoïquement ma respiration à chaque caresse de son souffle fétide ?

Moi-même, qui suis un exemple de sagesse et de bon sens, j'ai été confrontée à ces rêves de folie.

Mardi, 17h30 : après vingt laborieuses minutes de trajet pour me rendre in ze ass of the world où je me suis enterrée j'habite, je réussis l'exploit d'enfin doubler un infâme tracteur rouge dont les pointes de vitesse tournent aux alentours de dix kilomètres heure. J'ai envie de crier ma jubilation au monde entier . Mais je me contenterais de ma copine. Je fixe d'un œil gourmand mon téléphone portable, hésite dix bonnes secondes, m'en saisis et compose son numéro tout en frétillant de m'encanailler ainsi. Je blablate, blablate et surblablate. Quand soudain, une sirène stridente agresse mon délicat tympan. Un gyrophare squatte mon rétro. Des appels de phares retiennent mon attention. Et je réalise soudain qu'il sont là POUR MOI, que je suis poursuivie par une voiture de police, tel un gangster hyper dangereux. L’exaltation me gagne et je fronce les sourcils comme Sean Penn quand il joue aux méchants.

Option soyons fous :
J'accélère et fonce dans le pré de droite : si je réussis à éviter Marguerite la vache qui broute tranquille, je peux couper à travers champ et les semer en détruisant quelques barrières au passage, comme dans les films d'action hyper haletants... J'irais vivre dans les pays nordiques où je créerais puis commercialiserais un stick pour les lèvres ultra efficace qui ne rend pas accro. Ou dans la campagne profonde : là, je végéterais en communion avec deux poules qui finiraient glorieusement leurs longues vies comme nuggets fondant sous mon palet gourmand.

Option triste est la raisonnable réalité :
Je me ressaisis, chassant toute folle velléité quand les policiers me doublent furieusement. Tels des teletubbies survoltés, ils gesticulent abondamment, m'ordonnant de me ranger sur le bord de la chaussée, comme y disent dans le jargon. Je m’exécute piteusement et ouvre ma fenêtre. Oui, je suis prête à être menottée, menée au bagne, nourrie au pain sec et à l'eau du robinet, à creuser dans le mur à l'aide d'une petite cuillère volée pour créer un passage secret et ainsi m'évader, devenant Wanted, mise à prix : 10000000 millions d'euros...

 001
- Mademoiselle, vous savez pourquoi on vous arrête ?

 

Lisez la suite en filant découvrir le numéro 8 des Fauteuses de trouble, sur le thème de la "Folie" !

C'est ICI !

Bonne visite et bises, les filles !

 

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Commentaires
P
Merci les filles !
E
J'ai ADORE !!!!!! Dommage que tu n'aies pas choisi les options fofolles ! ;)
D
Ton récit me fait une fois encore beaucoup rire.<br /> Mais... as-tu retrouvé ton permis ?
G
J'ai adoré la suite !!!
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