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La vie trop cotcot d'une modeuse looseuse

La vie trop cotcot d'une modeuse looseuse
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15 mai 2012

Nouveau numéro des Fauteuses de trouble, nouvel article !

Les (mes)aventures de Phèdre : éducation à la location

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Il y a deux ans, j’ai quitté la ville pour me terrer demeurer in ze deep ass of ze world : vive la campagne et sa GFADP (Grande Fête Annuelle Du Pâté), loin, loin de la ville et de ses Mac Do tentateurs. J’avais imaginé qu’une vie-colchique-dans-les-prés-fleurissent-fleurissent serait hyper funky, que je courrais dans les prés, cheveux au vent (Lowéal-parce-que-je-le-vaux-bien), une robe fluide voletant gracieusement autour de mes chevilles foulant les herbes hautes, un petit lapin bondissant allègrement à mes côtés… Que je caresserais amoureusement Marguerite la vache aux longs cils, fournisseuse officielle en fromages-top-bons-qui-puent… Que je cueillerais des bouquets de bleuets qui embaumeraient ma splendide maison et que je jardinerais (j’avais même prévu de planter du basilic). Dans mon esprit, c’était extraordinaire. Mais la guilde des chenilles processionnaires et les hordes d’infâmes objets volants non identifiés ont eu raison de moi. La boue s’incrustant dans les détails ouvragés de mes Minelli m’a vaincue. L’épreuve du tracteur roulant au pas devant moi alors que mon timing matinal est aussi serré que les jupes de Britney m’a tuée. C’en était trop et le fond du trou de l’abîme du désespoir me guettait dangereusement. C’est pourquoi une décision grave a été prise : retourner en ville. C’est là, cher lecteur, chère lectrice, que le combat de la location a débuté...

 

 

Pour lire la suite, c'est ICI : CLIC !

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17 avril 2012

Petit traité sur le nourrisson...

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Indécence, indécence, indécence. Moi, je dis que c’est indécent de vouloir me faire parler d’indécence alors que je viens de pondre un assistant-en-fatigue-maternelle à ALT * (à savoir Lino, son petit frère nouvellement arrivé parmi nous) : comment puis-je évoquer autre chose que ses innombrables et généreux cacas, sa courbe de poids (plus passionnante que celle de la Bourse), ses heures de tétées (option interrogations fondamentales  : faut-il allaiter à la demande, quitte à transformer le braillard en extension de mon corps ou le faire patienter entre chaque boulottage et risquer qu’il ne meure de faim ?)… Bref. Que des trucs top passionnants. Ma vie palpite encore plus qu’un cœur d’ado devant une photo dédicacée de Clara Morgane.

Mon meilleur ami ? Comment élever votre enfant, le livre le plus apaisant du monde qui ne me fait pas du tout culpabiliser-non-non-non quand par exemple, il m’enjoint de ne pas ressentir d’énervement lorsque mon bébé pleure pendant trois heures parce que sinon, il le sentirait (les bébés sont des Spongex à émotions négatives) et ce serait très très (très) (très) mauvais pour son épanouissement personnel. Ma destination favorite ? Le Carrouf du coin pour me réapprovisionner en couches, quantité maxi-que-t’en-achètes-dix-paquets-le-onzième-est-offert-avec-la-carte-Family. Mon rêve ultime ? Dormir plus de deux heures d’affilée. Et dans mon lit. Et sans un nourrisson collé à moi.

Justement, parlons-en, du nourrisson…

 

Lisez la suite ici !!!

 

Nouveau numéro des Fauteuses de trouble : Indécences !

15 décembre 2011

Le lit : cette couche lointaine et désirable...

Cher lectrice, cher lecteur,

Très bientôt, dans trois mois pour être au top de la précision, le terme "lit" ne désignera plus pour moi "le meuble où l'on s'allonge pour se reposer ou dormir" (définition de mon Gros Robert) mais un espace de volupté et d'extase profondément inaccessible et idyllique. Il sera l'objet de mes rêveries les plus douces et les plus inespérées, aussi divin qu'un chocolat de Noël double pralinoise, aussi lointain qu'une graisse planquée sous une tonne de capitons. Oui. Car dans peu de temps, j'aurai torché ma GPF (Grande Ponte finale) et serai l'heureuse (et cernée) mère d'un deuxième
Têtard-Braillard bébé. En gros et pour faire simple, je ne dormirai (presque) plus.

Mais, accroche-toi comme un bouton d’acné sur la peau d’un ado, ce n'est pas le pire. La fatigue extrême n'est
que le morceau visible de l'iceberg, comme disait Madame Foustaly, mon ancienne prof de géographie quand elle parlait des catastrophes les plus abominables.

On te dit toujours que la maternité, c'est hyper merveilleux (et on te le souffle sur un ton particulièrement exalté), mais sache qu'on te ment éhontément : les premiers temps sont si intolérables qu'un tête à tête avec Cerbère te paraît presque jouissif en comparaison. Explications et session plongée dans le passé, à l’époque de la naissance de La Terreur, mon aînée.

Le relâchement intégral du glam'shine.

Le glamour ? Un concept qui devient aussi éculé qu'une coupe au bol quand on a enfanté un gniard-hurlard...
Un soir, ayant constaté les dommages de l'ère post-GPF sur mon apparence dans ce salaud de miroir, je décide de faire un colossal effort, aussi éprouvant que de stopper Hulk détruisant une tour d'immeuble, et de "m'habiller". Le concept est devenu presque exotique pour moi qui depuis la naissance de La Terreur ne me pare que d'un vieux jog’ des années 80’ et d'un tee-shirt-old-school-que-je-pourrais-faire-de-la-concurrence-au-Joey-Starr-de-mon-adolescence. J'enfile donc avec délectation une mini jupette, un  mignon top à sequins et me fends même d'un petit brushing maîtrisant ma touffe rebelle. LA classe internationale, je surpasse à l'aise n'importe quelle pin up du jour. Finger in ze nose, même. Je colle La Terreur dans sa poussette et en avant contre le vent : direction le petit pub irlandais du coin, histoire de se rincer un demi et de croquer quelques chips réconfortantes avec une paire d'amis. Que c'est bon, que c'est agréable, la vie sociale... Jusqu'au moment où.....

 

Pour lire la suite, rendez-vous chez Les fauteuses de trouble pour un numéro... Lits !


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Bonne lecture et à très vite !

Joyeuses fêtes, by the way !

 


16 novembre 2011

Féminisme, parité et leurs terribles conséquences...

Cher lecteur, chère lectrice,
Cher lectrice, cher lecteur,
Cher lecteur,

Che…

Déstabilisant comme un fumet de chaussettes sales, un terrible doute m’assaille quant à la formulation à employer… Je ne voudrais commettre d’impair fatal dans ce numéro placé sous le signe du féminisme…

Féminisme, féminisme, féminisme…

Au sein de mon foyer aussi égalitaire qu’une tarte aux pommes coupée en quatre, ma moitié et moi-même partageons équitablement les tâches. Prenons un exemple : la corvée des courses : Un tour l’un, un tour l’autre, c’est l’jeu ma pauv’ Lucette. La semaine dernière, je devais me farcir l’achat du repas du soir. Après avoir essayé de feinter telle une crème-te-jurant-sur-la-tête-de-sa-mère-qu’elle-va-t’effacer-tes-vilaines-ridules-sous-yeux, et constatant le total manque d’attendrissement de mon compagnon face à mes viles manœuvres, je me plie de mauvaise grâce à l’exercice. J’enfile un vieux legging datant d’il y a des siècles et des siècles (et des siècles), une veste pelée comme le cul d’un vieux chat, fourre ma carte bleue dans une poche, ma fille La Terreur dans l’autre la voiture et file, armée de l’essentiel pour parer à nos besoins les plus essentiels : shopper une fondue.

 

 

Lire la suite.... Ici !

16 octobre 2011

Les (més)aventures de Phèdre : la grenouille qui s'enfle et se gonfle....

Chère lectrice, cher lecteur,

Non, je ne vais pas t’adresser une lettre sanglante, te narrer un volet ensanglanté de mes aventures ou suer sang et eau pour rejoindre la thématique mensuelle. Car j’ai une annonce tonitruante à faire :

On m’a engrossée.

Je suis en cloque.

En mode baleine (en moins funky car je ne crache pas de supers jets qui volent haut, pire qu’à Aqualand ).

Bref, je suis enceinte.

Non, ne me félicite pas. Je vis une infamie et supporte stoïquement les dommages collatéraux occasionnés… Laisse-moi te dépeindre quelques-unes des chagrinantes situations auxquelles sont confrontés les œufs Kinder de mon acabit :

- La problématique de l’alcool

Sans alcool, la fête est plus folle, qu’il m’avait fait croire, ce salaud de Mister Cocktail. Mensonge ignominieux. Exit le martini-olive ravissant mon palais à l’apéro, le pinard velouté épousant un bon fromage de chèvre extra-sécos sur l’autel de ma langue ravie, le petit digestif de pépé Louis qui t’envoie direct croquer un moelleux bout de paradis. L’ère baleinienne est assurément et désespérément sobre. J’ai bien tenté de m’enfiler un petit blanc de temps en temps, mais depuis que deux ou trois dames ont miaulé d’un ton réprobateur que je tuais mon fœtus avec trois gorgées de muscat, j’essaie d’éviter (en public). J’ai bien tenté le Champomy mais c’est comme voir un concert du sosie d’Elvis : indigeste. Y a pas à tortiller, une copie ne sera toujours qu’une pâle imitation de la Réalité, la Vraie (voir cette vieille peau de Platon pour plus de détails).

Je me rabats donc piteusement sur le jus de tomates, ferme les yeux intensément, presque violemment, et imagine avec délectation que je sirote un bloody mary. Peu corsé certes. Mais un bloody mary quand même…

 

.................................

Si vous voulez lire la suite, rendez-vous ici, dans le nouveau numéro des Fauteuses de trouble, un numéro par ailleurs très... sanglant !

Bonne lecture !

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15 septembre 2011

Les (més)aventures de Phèdre dans le numéro 8 des Fauteuses !

Chère lectrice, cher lecteur,

Je voudrais ce mois-ci t'entretenir des moments qui « réveillent en toi le tourbillon d'un vent de folie », comme disait Début de soirée, illustre groupe des années 80 au talent résolument incontestable. Tu as immanquablement  un jour hésité entre raison et démence : dois-je acquérir cette chemise aux imprimés Spidermanesques sur fond de toiles d'araignées OU me contenter de cette blouse bleu marine ? Vais-je hurler un colossal "Nique ta mère" à la Joey Starr au régiment familial lors du repas de Noël OU engloutir dans un silence presque religieux la traditionnelle dindasse aux marrons ?  Avouerais-je à mon chef avant une éventuelle augmentation que son haleine pestilentielle de chat nourri au whiskas double-thon m'est absolument insupportable OU me tairais-je, bloquant stoïquement ma respiration à chaque caresse de son souffle fétide ?

Moi-même, qui suis un exemple de sagesse et de bon sens, j'ai été confrontée à ces rêves de folie.

Mardi, 17h30 : après vingt laborieuses minutes de trajet pour me rendre in ze ass of the world où je me suis enterrée j'habite, je réussis l'exploit d'enfin doubler un infâme tracteur rouge dont les pointes de vitesse tournent aux alentours de dix kilomètres heure. J'ai envie de crier ma jubilation au monde entier . Mais je me contenterais de ma copine. Je fixe d'un œil gourmand mon téléphone portable, hésite dix bonnes secondes, m'en saisis et compose son numéro tout en frétillant de m'encanailler ainsi. Je blablate, blablate et surblablate. Quand soudain, une sirène stridente agresse mon délicat tympan. Un gyrophare squatte mon rétro. Des appels de phares retiennent mon attention. Et je réalise soudain qu'il sont là POUR MOI, que je suis poursuivie par une voiture de police, tel un gangster hyper dangereux. L’exaltation me gagne et je fronce les sourcils comme Sean Penn quand il joue aux méchants.

Option soyons fous :
J'accélère et fonce dans le pré de droite : si je réussis à éviter Marguerite la vache qui broute tranquille, je peux couper à travers champ et les semer en détruisant quelques barrières au passage, comme dans les films d'action hyper haletants... J'irais vivre dans les pays nordiques où je créerais puis commercialiserais un stick pour les lèvres ultra efficace qui ne rend pas accro. Ou dans la campagne profonde : là, je végéterais en communion avec deux poules qui finiraient glorieusement leurs longues vies comme nuggets fondant sous mon palet gourmand.

Option triste est la raisonnable réalité :
Je me ressaisis, chassant toute folle velléité quand les policiers me doublent furieusement. Tels des teletubbies survoltés, ils gesticulent abondamment, m'ordonnant de me ranger sur le bord de la chaussée, comme y disent dans le jargon. Je m’exécute piteusement et ouvre ma fenêtre. Oui, je suis prête à être menottée, menée au bagne, nourrie au pain sec et à l'eau du robinet, à creuser dans le mur à l'aide d'une petite cuillère volée pour créer un passage secret et ainsi m'évader, devenant Wanted, mise à prix : 10000000 millions d'euros...

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- Mademoiselle, vous savez pourquoi on vous arrête ?

 

Lisez la suite en filant découvrir le numéro 8 des Fauteuses de trouble, sur le thème de la "Folie" !

C'est ICI !

Bonne visite et bises, les filles !

 

29 août 2011

Cet été à la mer...

J'avais prévu de plonger dans mon petit maillot rouge comme Pamela, version mammaire diminuée. Je m'apprêtais à trotter comme un gracieux petit poney dans la mer s'ouvrant devant Moise devant mon corps sculpté aussi rudement que celui de JC Van Damme...  Je me visualisais telle une puce sur la toison de Dodo-le-chat, sautillant dans les vaguelettes, la gorge renversée dans un rire sensuel. J'étais prête à me trémousser vers la baraque à beignets, légère et virevoltante comme une chenille processionnaire devenue papillon.

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Et puis finalement, le résultat a été décevant ? Lamentable ? Pathétique ? Désolant.

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Oui. Parce que je suis enceinte. Mais pas enceinte-de-quand-t'-as-le-ventre-rond-que-c'est-mignon. Non. Enceinte-de-quand-c'est-le-début-et-que-tu-te-coltines-un-ventre-de-buveuse-de-Kro-professionnelle. Un espèce de truc mou comme un collégien en fin de journée. Un flan qui fait des vagues quand tu détales. Une abomination abdominale. Et ne parlons pas des inénarrables pastèques me tenant lieu de poitrine...

 

Samedi matin, fin août, soleil au max de ses capacités rayonnantes : nous voilà partis, ALT et moi, à la plage. J'exulte d'avance malgré mon léger embonpoint ventresque Et pointrinesque. Après s'être farci l'inexorable marche jusqu'au bord de l'eau, nous nous dépoilons : ALT en petit maillot à pois que tu voudrais acheter le même si tu le croisais en boutique en taille adulte et moi-même en maillot rouge un peu petit : je m'en tamponne le coquillard, y a que des papés sur cette jetée.

On fait spatch splatch dans les vagues et je on construit un château Moyenâgeux. Quand soudain... J'entends une voix fluette MAIS assurée claironner :

- Bonjour, Madame Phèdre !

"Horreur ! Malheur !" , comme y disent dans La salsa du démon.

Une de mes élèves ! Mais que fait-elle debout à 10h30 ??? A 10h30, un adolescent erre dans les limbes obscures du sommeil ou, dans le pire des cas, souffle son haleine fétide sur un bol de cacao fumant !!!!!

Mais non... un spécimen féminin se trouve là, devant moi, observant ma face hébétée, attendant anxieusement un signe quelconque prouvant que je la situe. Réunissant mon courage à deux seins mains, je la salue d'un ton que j'espère joyeux mais à l'intérieur, mon coeur se brise comme ma statuette en forme de Monsieur tout nu, la fois où j'ai voulu montrer à ALT comment faire un tir à trois points.

Laura (l'Ado) observe la scène d'un oeil attentif. Oeil attentif qui glisse sur mes protubérances incommensurables. Sa bouche s'ouvre en un douloureux "O" de stupéfaction. Et là, c'est comme si ses pensées s'affichaient en lettres lumineuses au dessus de son front écarlate : "La prof s'est fait gonfler les seins !"

Son regard descend ensuite vers mon infâme ventre et le "O" de sa bouche s'agrandit (comment est-ce possible ? ).

Je n'ai pas le temps de lire ses pensées inscrites en lettres lumineuses car je réussis à m'emparer du paréo sur lequel ALT était assise (elle glisse, mais tant pis, mon honneur est en jeu) et à le rouler comme je peux autour de mon corps disgracieux. Très digne, je me dresse, enveloppée de mon bout de tissu verdâtre qu'ALT tente de reprendre à tout prix et recentre le débat sur des choses essentielles : la rentrée. Et blabla les fournitures et blablabla la cour de récréation...

Je suis au comble de l'angoisse. Je sais qu'elle va fessebouquer la scène à ses amis VOIRE la tweeter.

Je sais qu'au collège désormais, on me surnommera Phédru Ferrari.

Je sais qu'au collège, on dira dorénavant de moi que mon ventre est aussi flasque que la joue de ma Mémé.

Jusqu'au moment où mon ventre deviendra rond et que les élèves se diront : "Mais oui, elle est enceinte!". Là, mon supplice prendra fin, je retrouverai ma dignité perdue et lèverai fièrement la tête...Je prendrai ma revanche, je foulerai la terre des ingrats de mon impitoyable pied.

Maudite plage... Maudit maillot...

Enfin, heureusement que le temps est à la rentrée, qu'il n'est plus temps de se trimballer à moitié à la Eve mais chaudement vêtue !

Moi, j'ai envie de beiges déclinés :

Grosse maille 3 suisses:

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(Non, je ne me mettrai pas à poil, moi, madame !)

Jupette courte, for a change (3 suisses) !

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Joli sac Minelli :

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Et aussi de ça (Véro Moda ). Que j'aime son allure !

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Je vous laisse, je vais huiler mon corps.

Bonne rentrée pour celles qui rentrent, bonne non-rentrée à celles qui ne rentrent pas. Bises et à très vite !

 

 

 

24 août 2011

Le manifeste manifestant pour l'abolition tonguesque.

La tong : (nom féminin): "Chaussure" découvrant délicatement outrageusement le panard et émettant un incessant "sclitch, sclitch, sclitch" lorsque le sujet qui les porte se déplace.

Les choses étant claires, je peux dès maintenant, très chère lectrice, te donner quatre excellentes raisons pour lesquelles tu n'as porté de tongs cet été (ou pour lesquelles, désormais, tu n'en enfourcheras plus) :

Raison 1 :

La tong peut être un terrible traître, comme me l'a appris une de mes rêveries nocturnes :

Je flâne paisiblement quand un psychopathe à la Voldemort veut me zigouiller net (comme d'habitude). Mais pire que ça... je porte des... tongs. L'angoisse de travestir mes pieds avec ces deux misérables bouts de plastique roses me dilate la rate mais je ne peux défaillir plus longuement : le meurtrier à tête rouge (et à cornes vertes : aucune notion d'assemblage des couleurs...) me poursuit dans les ruelles sombres d'un New-York sordide dont les magasins glamour ont disparu. Je fuis comme Dunkan devant un paquet de frites mais à à chaque pas, cette maudite semelle se décolle de ma délicate voûte plantaire et ralentit  ma progression. Au terme d'une course acharnée, je pense (bêtement) avoir semé la réincarnation de Jack l'éventreur. Je ralentis donc, soufflant comme un renne du Père Noël à la fin de sa tournée et m'autorise une petite marche récupératrice (à ce moment, les magasins ont réapparu et une furieuse envie shoppesque m'envahit). Mais j'entends le glapissement démoniaque de mon poursuivant : "Je t'entends !!!!!!"

Malheur ! Le terrible, l'infâme sclitch-sclitch-sclitch de mes tongs m'a trahie !

Ma conclusion : la tong, c'est la destruction massive de la discrétion.

Raison 2 :

Vous qui portez des tongs, ne percevez-vous  pas la supplique conjointe de votre gros orteil de votre index plantaire ? Ils ne peuvent saisir la raison pour laquelle régulièrement, ils se trouvent séparés par un grossier bout de tissu/cuir/plastique. Oseriez-vous séparer Roméo et Juliette ? Starsky et Hutch ? Tchoupi et son doudou ? NON. Alors ayez un peu de compassion pour vos orteils, que diable. Laissez-les vivre en paix et unis.

De plus, voulez-vous VRAIMENT finir ainsi :

 

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Oui , à force de les séparer, je suis certaine qu'ils vont finir par se déformer. Ceci est évidemment prouvé par des études très très scientifiques. J'ai mes sources, que croyez-vous...Je ne puis cependant vous les dévoiler : les scientifiques qui m'ont mis au jus travaillent dans un labo hyper top mega secret.

Ma conclusion : L'union des orteils fait la force.

 Raison 3 :

Vous êtes là, à sclitch-sclitcher dans les rues avec votre paire de tongs neuve, 100% pur cuir ( illusion d'élégance), fière comme un slip neuf, lorsque soudain, fuuuuuuuuuuuuuuit, vous glissez sur un épouvantable excrément de caniche (mou). Avec des chaussures décentes, vous auriez été protégée mais là, c'est le cataclysme de l'hygiène : vos délicats pieds sont intégralement recouverts -je dirais même enduits- de défécation canine. Vous ne pouvez pas vous essuyer discrètement sur le trottoir... Non : vous portez des tongs... Les passants se gaussent, vous agonisez de honte et d'écoeurement. Vous tentez d'avancer malgré tout mais votre tong éclabousse les environs . Un véritable cercle de quarantaine se forme autour de vous.

Jetez vos tongs. Javellisez vos petons. Et oubliez cette infâme demi-chausse.

Ma conclusion : Vous répliquerez qu'avec n'importe quelle chaussure ouverte, une mésaventure excrémentaire peut être fatale. Oui, mais c'est quand même plus classe de se vautrer dans le caca en talons.

Raison 4:

Comme le slip kangourou ou la paire de chaussettes chauffante Thermador, la tong est une hérésie modesque. Vous ne pouvez le nier. Visualisez la scène : une superbe jeune femme (vous) dans une superbe robe, le tout fourré dans une superbe limousine. Confortablement installée, la superbe jeune femme (oui, oui : vous) boit du superbe champagne et baisse les yeux sur ses... superbes tongs.

Ca sonne mal, hein ?

Je sais que vous levez les yeux au ciel et que vous frétillez du doigt de pied en lisant ce message. Vous répliquez mentalement que la tong, c'est quand même pratique dans certaines situations, par exemple à la plage, pour atteindre l'eau sans avoir les pieds carbonisés. OUI MAIS, quand vous marchez dans le sable, votre tong fait voleter le sable jusque dans votre maillot : avez-vous vraiment envie de ressentir ce qu'éprouve Anna quand elle a un erythème fessier ?

Ma conclusion: la tong est ce que la chenille processionnaire est à l'insecte : affreuse et inutile.

 Et je vous mets au défi de trouver un argument pro-tong !!!

 

Il est de toute façon temps de tourner la page : la rentrée arrive et vous ne POUVEZ décemment pas sclitch-sclitcher devant les élèves, au bureau ou partout ailleurs...

Une paire de ballerines à croquer, c'est quand même pratique pour shopper sans se flinguer les pieds :

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Les indécrottables salomés pour être glam' shine :


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 Cet automne, pas de low boots pour moi mais j'ai envie de jolies bottines proches de la cheville dans cet esprit :

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La loose pédestre est chez... André, avec cette aveuglante pair de plateformes. HORREUR !!!! Oui aux plateformes mais discrètes !

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Ps : cet automne, lâchez vous sur le prune, le doré, le camel, le moutarde, le rouge et égayez moi cette tristounette rentrée !


A très vite ! Bises !

Heureuse de vous retrouver ! C'est reparti !

14 août 2011

Retour vers la loose le 28/ 08 (notez la référence culturelle à Marty dans Retour vers le futur.)

Bientôt, I'm back, comme dirait Freddy Kruger, le trucideur d'ados avec son rictus de pervers et ses ongles non manucurés. Sauf que moi, au lieu d'afficher une tronche de psychopathe et de trimballer des cadavres, je me coltine un air super contrit, rapport aux bon paquet de looses spécialement récoltées pour vous cet été...

Je vous parlerai des machines se détraquant quand elles sentent ma présence en Espagne, des grandes joies de la grossesse, sans parler de la perspective de la Grande Ponte Finale, de la relouitude d'ALT qui entre dans sa période plus-je-crie-plus-j'obtiens, de looses modesques et de coups de coeur shoppesques...

Bref, de grands moments en perspective !

A très vite, bises !

(Ps : je ne me suis pas fendue d'un dessin. Mes mains sont trop occupées à enfourner des Big Mac.)

 

 

 

7 juillet 2011

Blog en pause jusqu'en août !

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Doigts-de-pieds-en-éventaillinite aiguë et intensive, également nommée par les éminents  spécialistes larvingite = grosse flemme qui vous cloue au lit (ou dans un transat ou sur le sable chaud) et qui vous enferme dans un carcan de nonchalance insurmontable. Au mieux, le malade peut être comparé à un ours qui hiberne, au pire à une espèce de larve poilue (l'épilation demandant un effort accru dont est incapable la personne atteinte).

Oui, je dois te l'avouer humblement très chère lectrice, je suis irrémédiablement atteinte.

J'avais pourtant prévu des vacances overbookante : jogging (comment ai-je pu y croire ?), vélo, dessin, écriture, randonnée, culturation du cerveau... je me retrouve à voguer mollement d'un barbecue à un autre, trouvant tout de même la force de lever mon verre et d'ingurgiter une poignée de Curly au fromage. J'ai dû rassembler des forces phénoménales et surhumaines pour pondre ce billet. Comme les poules d'Annette ma propriétaire qui se fendent d'un oeuf par mois, je suis constipée de l'effort.

C'est pourquoi je prends la grave décision de faire une pause bloguesque d'un mois, histoire de glander un max jusqu'en août.

C'est à ce moment qu'on se retrouvera, toi et moi, comme dans les films romantiques, quand on croit q'y sont séparés mais qu'en fait, y se retrouvent au ralenti sur une plage hyper lumineuse avec un beau coucher de soleil resplendissant. Chabadabada, chabadabada...

Bises à toi, bonnes vacances et à très vite !

 

 

1 juillet 2011

Le numéro hors-série d'été des Fauteuses est sorti !

Chère lectrice,

Je souhaitais ardemment t'envoyer une carte super funky avec un beau coucher de soleil et un "Je m'éclaaaaaate" suivi d'une centaine de points d'exclamation mais je ne puis me le permettre. L'heure est à la prévention intensive, option voix grave et empreinte d'austérité.

Je joins à cette lettre deux photos de moi. Observe-les avant de poursuivre ta lecture.

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Tu te demandes probablement quelle est la cause de l'abominable déchéance qui m'a frappée. Je vais te le dire : LA PLAGE. Je sais pertinemment que tu considères que la mer, c'est fun : On clapote allégrement dans l'eau (on s'autorise même un petit pipi parfois), on se laisse bercer par les ouin-ouin-ouin des mouettes (qui ont l'obligeance de répandre leurs chiures bien loin de nos têtes), on est hypnotisée par le tac-tac régulier de la balle rebondissant gaillardement sur les raquettes de plage. Tout a l'air très innocent, extrêmement doux. Détrompe-toi. La plage, c'est fourbe. C'est un territoire de dangers et de risques extrêmes. La plage, c'est dantesque, crois-en ma pitoyable expérience. Autopsie d'un drame...

 

Si vous voulez lire la suite, filez ici, profitez en pour flâner un brin  et découvrez les chroniques et les articles de mes Fauteuses préférées !

Bonne lecture, à très vite, bises ensoleillées coup-de-soleillées !

 

23 juin 2011

La vengeance prend sa revanche.

Depuis ma déconfiture ménagesque, je suis prudente. Tel un lynx, je darde mon oeil aguerri sur la moindre miette parsemant le sol immaculé en vue d'une extermination totale dans la minute. Mon regard est devenu un phare traquant la moindre impureté à détruire. Chaque poussière est dégagée. Chaque recoin est aussi net qu'un mollet de pré-ado. Je suis devenue l'Impitoyable Phèdre : je passe et la saleté trépasse. Même les mouches ont arrêté de m'emmerder. ALT tente bien de détruire l'oeuvre de ma vie mais je résiste farouchement et rien ne peut m'arrêter. Je suis une roche, une falaise, une montagne contre laquelle les éléments se brisent.

Je n'attends qu'une chose : qu'Annette revienne. Les heures et les jours défilent langoureusement sans que rien ne vienne troubler le silence accompagnant l'ordre. Mais je reste patiente : Le guerrier sait attendre son heure, comme me l'a enseigné Jackie Chan.

Et puis l'autre matin, je l'entends. C'est elle. Accompagnée de quelqu'un. Tant mieux : c'est toujours plus funky de se faire admirer massivement. J'ai le palpitant qui s'emballe comme une vierge effarouchée devant un cuissot masculin. Elle frappe mais je ne reconnais pas son entrée intrusive habituelle. Je le sens : elle a peur. Le traumatisme de la dernière fois est récent. Ses fesses portent peut-être les séquelles de leur rencontre avec la toupie d'ALT...

Je me précipite vers le porte et lui ouvre. Un relent de terreur se lit sur son visage. Je souris outrageusement pour la rassurer mais mon expression doit ressembler au rictus carnassier de Dracula parce qu'elle esquisse un léger mouvement de recul. Je salue l'homme en bleu de travail qui l'accompagne et les fais pénétrer dans l'antre de la netteté. Elle jette un regard abasourdi à l'ensemble et en tremble de béatitude. Je jubile furieusement. Je nage dans la victoire aussi voluptueusement qu'une cuillère dans un pot de Nutella. Je fais même du zèle lorsque je lui propose de monter dans la mezzanine voir la nouvelle lampe suspendue, histoire qu'elle se pâme devant la brillance tapageuse du parquet.

-Et nan, Magnaguette, nous sommes venus relever le compteur d'eau : il y a eu un soucis dans le calcul de la facture !

QUOI ? QUOI ? QUOI ?

MALHEUR ! Ils se dirigent vers la cour de derrière, la cour de derrière qui nous sert de dépotoir, la cour de derrière que l'on doit mettre en ordre depuis le début du printemps. La cour de derrière dans laquelle traîne de vieilles chaussettes tombées de la corde à linge, des brisures d'épingles à linge premier prix qui me pètent au visage chaque fois que j'ai le malheur d'étendre un top, des journaux détrempés, une vieille piscine crevée pleine d'eau stagnante, un fauteuil de jardin démembré... On se croirait dans une décharge old school. Manque plus que le rat grassouillet et on y est.

Lorsque j'ouvre la porte de la cour, la végétation luxuriante les mauvaises herbes qui ont poussé jusqu'à mi-corps nous sautent aux yeux. L'homme en bleu fraye son chemin à travers les lianes tel un Tarzan Shtoumpfien. Il trébuche quelque peu sur les jouets d'ALT/ les chaussures abandonnées/ le trotteur jauni. Je ne pense pas avoir besoin de vous décrire le sentiment de désespoir qui m'étreint. Ni l'affligement de la propriétaire. La scène est silencieuse, chacun gardant ses terribles pensées pour soi.

Je constate que Blue man se dépêche d'en finir, sentant le malaise planer sur cet espace saccagé. Même le monstrueux scolopendre qui vient se dandiner devant nous ne réussit pas à dérider l'atmosphère aussi lourde qu'un colis de chez Sarenza en période de soldes.

Quand il termine, Annette le prend par le bras et l'entraîne vers la sortie avec précipitation. Me voilà seule face à ma loose.

 

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Puis je reprends mon souffle et retrousse mes délicates manches Kookai : une nouvelle tâche attend Phédrator, Grande Exterminatrice de désordre et membre de l'odre de la Destruction des ordures.

 

A très vite, bises !

 

15 juin 2011

De l'inopportunité de certaines visites.

Quand nous avons loué notre splendide-demeure-dans-les-pins-à-loyer-super-raisonnable-que-tu-serais-vraiment-con-de-pas-sauter-sur-l'occasion-aussi-vivement-qu'un-poux-sur-la-tête-d'une-de-mes-cinquièmes et ainsi rejoint intrépidement ze ass of ze world, nous ignorions un aspect fondamental (mais implicite) du contrat : la location comprenait la propriétaire livrée en kit dans le package d'arrivée.

Annette, qu'elle s'appelle. Annette, c'est une femme du sud profond et mythique, au parler rocailleux et chantant (quelquefois postillonnant), à l'haleine aïolisée et à la répartie leste et cinglante ("Hé bé nigaude, tié pas bien finie parfois, hé ?"). C'est carrément elle qui a baptisé notre rue. Avant Annette, il s'agissait d'un pitoyable chemin se nommant la carriéras, mais elle l'a transformé en (roulement de tambours violents).... Le Pizou (beaucoup plus classieux, bien évidemment). Annette, elle habite juste à côté de chez nous et tu peux pas la louper, elle meugle, bêle, braille, beugle... Bref, c'est à elle seule un arc-en-ciel vocal animalier tout à fait impressionnant.  Mais c'est une femme, une vraie : elle, elle les écrase de la pointe de son épée de sa chaussure, les chenilles processionnaires.

Annette a toujours une bonne raison pour venir chez nous : son chien qui pète un peu trop, ses oeufs en rab qu'elle veut nous refourguer, sa nouvelle couleur de cheveux (violette lavandée)... J'ai bien essayé de  lui ouvrir en slip mais ça ne l'a pas refroidie. Elle revient, aussi inlassable que Freddy Kruger derrière une meute d'ados fatigués. Je ne sais pas si elle a un sixième sens , un don divin, mais elle vient toujours au mauvais moment. Exemple :

Mardi, mon intérieur est si nickel que Monsieur Propre en péterait une syncope de jalousie. Les deux coincées de C'est du propre en lâcheraient leurs plumeaux d'ébahissement : Un délicat fumet de javel se dégage du sol qui brille encore plus que la crinière des nanas Lowéal-pawce-que-je-le-vaux-bien. Les mouches ont été méthodiquement et froidement exterminées. La vaisselle ne branle pas dangereusement sur l'évier, la vieille tasse à café oubliée qui colle a été purgée. C'est si grisant d'évoluer dans cet univers aseptisé que je prends quelques photos de ce rêve bleu ( comme dirait Aladdin).

Puis, vient le mercredi et le jeudi... et le vendredi. Au cours de ces jours, un relâchement significatif s'opère (dû au travail, bien entendu): les cafés se remettent à traîner, la pâte à modeler d'ALT forme d'infâmes bouillies écrasées par nos pieds pressés, les assiettes sales s'emboîtent aussi naturellement que les lego et des miettes sautillent joyeusement sur le sol au milieu de bribes de sopalin sauvagement déchiré par ALT.

Bref, vendredi soir, c'est une véritable explosion Godzillesque, une tempête impétueuse de force 1000, pire qu'un raz-de-marée provoqué par Poséidon... Je chantonne la comptine qu'ALT se passe en boucle depuis un mois : "Il voguait de Brest à Frisco, sur les bords de la mer Indienne..." et tel un petit matelot courageux, je navigue entre les assiettes oubliées ou les vêtements abandonnés qui, fourbes icebergs, tentent de me faire glisser et trébucher.

- Marin ! Un moussaillon en danger, m'écrie-je soudain, apercevant  ALT qui commence à engloutir lestement d'antiques miettes qu'elle ramasse au sol.

Après l'avoir sauvée, je m'assieds et me tortillone activement la mèche, ce qui me fait ressembler à Elvis (signe de réflexion intensive). Puis, je prends une décision inébranlable : même s'il faut m'armer d'une fourche pour déblayer les décombres, je vais ranger ce merdier. J'enfile ma tenue de combat : un vieux t-shirt Décathlon_à-fond-les-ballons et un caleçon de mon mec (devant, ça forme un peu une bosse au niveau de la quequette, étant donné qu'il s'agit d'un boxer, mais bon..) puis le grand ménage commence... Je fends l'air comme une gazelle et me démène telle une strip-teaseuse en début de soirée quand... TOC,TOC,TOC : Noooooooon.... Je me retourne et vois Annette, son nez rouge et violet pressé contre la porte vitrée, me faisant de grands signes enjoués. Penaude, je lui entrouvre la porte (hors de question qu'elle s'enfonce plus loin dans les marasmes insondables de mon salon) mais elle pousse fermement la porte  de son bras frêle qui est en fait aussi puissant que le déo Rexonna. Je résiste tant bien que mal, m'arc-boutant de toutes mes forces à la façon de Robinson face à une tempête mais elle  réussit à ouvrir en  claironnant :

- Et bonjour, je viens vous amener la facture d'eau, maniaguette ! Je....

Mais là, coupure nette. Intenable arrêt sur image. Le chaos lui saute au visage comme un bouton d'adolescent qui explose. Un paysage dévasté s'étend à ses pieds. Je tente misérablement de justifier une telle infamie mais je ne peux que balbutier :

- Et oui... ALT a été gardée par son papa, voilà le résultat !" (rire jaune à l'appui).

Oui, je mens lâchement , oui, j'accuse l'homme de ma vie ( mais si à ce moment là, je devais le pousser d'une falaise pour sauver mon honneur, je n'hésiterais pas). Elle m'offre un sourire contraint en baissant les yeux... sur mon caleçon-à-renflement-comme-une-zezette me défigurant l'entre-jambe. Je la vois pâlir et je tente de rabattre mon t-shirt Décat sur l'objet de son attention. ALT détourne heureusement l'attention en s'étouffant, rapport à la chaussette (sale) qu'elle a voulu enfourner. Je me précipite en trébuchant sur les immondices mais elle lâche  l'objet de sa convoitise. Elle regarde Annette avec un sourire resplendissant tout en repêchant une cracotte oubliée par terre et la boulotte aussi vite que Flash Gordon, maître de la vitesse de la lumière. Je prie la propriétaire de s'asseoir. Elle obtempère. Je lis la terreur d'un animal traqué dans son regard. Au moment où son vénérable fessier se pose sur ce qui est un canapé en dessous des couches de linge à plier,  un COUIIIIIC retentissant résonne comme une arme à feu dans la pièce. Cauchemar ignoble, je vois ma propriétaire réprimer un hurlement de douleur. Les yeux larmoyants, elle déterre la toupie maline d'ALT de sous son son fessier amoché. C'en est trop. Le reste de la conversation file comme dans un rêve : "facture d'eau... calcul pour année incomplète...". Tout est flou dans mon cerveau embué par la gêne. Quand elle décide de repartir et qu'elle se fraye un chemin parmi les décombres, je tente vainement d'avoir l'air détaché en murmurant:

- Désolée pour cet accueil...

Mais elle secoue la main ( pour me dire "ce n'est pas grave"... ou pour me chasser telle une vilaine mouche à merde, je ne sais pas....)

Je suis mortifiée, ALT ricane d'aise.

Malgré l'intolérable déshonneur qui m'accable et pèse sur moi de toutes ses forces ténébreuses, je redresse les épaules et prépare ma revanche. Je suis comme le roseau qui ploie mais ne se rompt pas.

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Be prepared, to be continued.

 

 

8 juin 2011

Etes-vous faite pour le port de la robe longue ?

Répondez par "oui" ou "non" aux affirmations suivantes et vous saurez si vous êtes faite pour porter la robe longue zis summer.

1 /  Pour vous, l'épilation est Voldemoresque. C'est l'Activité-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom. Vous vous liquéfiez de terreur lorsque vous songez au retour des séances de torture estivales :

D'abord la terrible fin d'hibernation de la boîte Veet qui avait été scrupuleusement dissimulée dans les recoins obscures de l'armoire à pharmacie. Puis le sinistre étalage des instruments de torture ( comme y font dans Grey's anatomy.... D'ailleurs, vous avez presque envie de dire : " Yang, lame de 2, s'il vous plaît !", histoire de participer à l'atmosphère angoissante qui étreint la pièce mais vous vous abstenez, incapable de prononcer un mot. ). L'insoutenable réchauffage de cire (que ça sent le poil de mamie brûlé) et le glaçant "DRING" du micro-onde sonnant le glas de votre bien-être. Enfin, le grand moment : l'arrachage violent de poils. Vous tentez de raisonner vos jambes qui mènent un combat autonome contre la torture épilatoire (elles n'arrêtent pas de vous entraîner vers la porte mais vous résistez.). Vous étalez l'infâme substance sur votre mollet, déposez délicatement la bande blanchâtre dessus et attendez. Attendez. Attendez. Attendez.... Attendez. Oui. Parce que vous n'osez plus la retirer. Vous vous demandez si une bande blanche peut passer pour un it-accessoire. Puis vous vous résignez et tirez doucement. Mauvaise technique. Un arrachage poilesque version ralenti, c'est souffrance garantie. Vous décidez d'y aller d'un coup sec en mordant le manche de votre brosse à cheveux. Et... vous arrachez. Un hurlement strident vous échappe, la brosse tombe à terre dans un bruit mat, une larme d'affliction coule de votre oeil droit. Vous avez réussi. Allez... plus que vingt bandes et vous êtes libérée.

OUI     NON

 2 / Vous aimez vos enfants. Instinct maternel blablabla... Vous donneriez votre vie pour eux, blablabla... Mais parfois, n'ayons pas peur des mots, vous avez honte d'eux. Vous êtes à la caisse du supermarché, flanquée de votre progéniture,  complètement échevelée après le pillage en règle de l'intégralité des rayons Carroufiens. Quand soudain, Affreux number 1 se gratte copieusement les loulous en matant effrontément les clients. Après avoir extrait un truc-que-tu-te-demandes-comment-un-gars-aussi-petit-peut-sortir-de-son-nez-une-crotte-aussi-énorme, il claironne : "T'as vu celui-là, maman, il est gros et vert ! " . (Bien sûr, il colle ensuite la crotte sur le tapis de caisse). C'est à ce moment-là qu'Affreux number 2 hurle sans raison à s'en faire péter les tympans, option je me tortillonne sur le sol comme une chenille processionnaire.  Number 3 enchaîne consciencieusement en riant de la vieille dame à moustache derrière vous et pire, demande d'une voix puissante (histoire de couvrir les imprécations de son frère) comment une mémé peut avoir la même barbe que le père Noël.

(Ça marche aussi si vous avez honte de votre mec, votre chat ou votre tante.)

OUI    NON

3 / Vous aimez la boustifaille. A votre oreille, les mots "chips/ chocolat/ saucisson" tintent plus harmonieusement qu'une sonate de Mozart. Mais faut bien l'avouer, ces trois mets délicats ont une farouche obsession pour le cache-cache. Vous les avalez et hop, les coquins se planquent dans vos cuissots et votre fessier rebondi. Pas moyen de les déloger. Tels des acariens de bas étage, ils s'accrochent aux meubles. Ni le sexe, ni la marche tonique (pour aller chercher les croissants ) ont eu raison d'eux.  Le massage à grands coups de super-gel-anti-cellulite-massant-à-trois-vitesses-vibrant-à-fond-les-ballons ne les a pas fait disparaître aux fins fonds des Enfers glycémiques and caloriques. Le régime vous a Birkinisé ( vous faites désormais un 90 A) au lieu de vous dé-Jenifer Lopézisé (votre boule est toujours aussi dodu). Alors que tout le monde considère que les rondeurs à ces endroits sont glamour, vous désespérez.

OUI    NON

 

Résultats :

Si vous avez 2 "oui" ou plus : C'est magnifique ! Vous êtes faites pour les robes longues ! Celles-ci faciliteront grandement votre vie, vous servant de planque idéale :  Vous pourrez y laisser allégrementnt croître votre toison telle une herbe folle, y planquer votre chiard quand il pète en public et y faire s'épanouir délicieusement vos rondeurs voluptueuses en pourléchant soigneusement votre Magnum big format !

Si vous avez moins de 2 "oui" : allez lire la note et soyez convaincue !

Note : la robe longue peut aussi vous servir de balai. Il suffit de vous déplacer de manière méthodique chez vous et de ramasser à la balayette les immondices remorquées par votre habit de lumière. Fini l'aspirateur bruyant shoppé à la foire-fouille qui fait autant de bruit qu'un tyrannosaure traversant une forêt de chênes.

 

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Sans fleufleurs pour moi, mais sobre avec une belle couleur vive , mon coup de coeur chez naf-naf :

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A très vite, bises !

        

3 juin 2011

Résultats du concours !

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Mon homme n'étant pas là, Dodo-le-chat ayant décidé de se faire la malle pour la journée, c'est ALT qui a tiré la gagnante :

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Bien sûr, elle ne sait pas encore lire (elle sait seulement parler français, anglais et chinois), s'est contenté de dire : "caca", comme à son habitude. C'est donc moi qui ai dû lui arracher (de force) le papier pour y lire le nom de Salsepareille ! BRAVO !

Tu as gagné ceci :

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Bravo à Guillaume pour son talent et à "Thalie-ma-jumellounette" pour ses suggestions !

 Les looseuses, ne vous découragez pas, vous gagnerez au prochain concours !

A très vite, bises !

30 mai 2011

Concours avec cadeau-de-la-mort-qui-tue-de-feu-de-dieu !!!!!!

Mais qu'est-il arrivé à Phèdre ?

(Oui, j'ai toujours rêvé de parler de moi à la troisième personne, c'est tellement fun.)

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Réponse A : Elle s'est rendue compte que vivre à la campagne anéantissait fatalement tout style. Oubliez les petites besaces en cuir camel, les lunettes de soleil ultra fumées... Ses it-accessoires de l'été ? Une tapette à mouches et une bombe anti-moustiques....

Triste.

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Réponse B : Elle s'est mise à la course à pied en se promettant un  deux kinder bueno à l'arrivée pour se motiver (soyons fous !). Mais dans sa folle précipitation, elle a trébuché et a chuté comme les ventes de concombres...

Honteux.

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Réponse C : Elle s'est faite attaquer par une épingle à linge. Conséquence cuisante d'une tentative pour être économe. Ben ouais, les épingles à linge premier prix 100% plastoc, ça vous pète au visage....

Douloureux.

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Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de laisser un commentaire dans lequel vous choisirez une des trois options, votre préférée. Il n y pas de "bonne" réponse. Chaque loose m'a frappée ingratement !

 Je numéroterai ensuite tous vos commentaires et tirerai au sort la gagnante !

Le cadeau ? Un très très très très très joli bijou créé par le talentueux Guillaume, le chéri de Thalie ( Choux, bijoux, cailloux ).

Le concours est ouvert jusqu'à vendredi : au fil de la semaine , je vous donnerai des indices sur ce mystérieux bijou !

 

1er INDICE : les couleurs sont toutes douces...

2ème INDICE: il fait penser au printemps...

25 mai 2011

Dodo-le-chat en pleine crise

Jadis, quand nous vivions dans des contrées civilisées, Dodo-le-chat était un animal affectueux. Certes, quand je le caressais, il avait parfois des soubresauts nerveux (rapport au traumatisme causé par mes câlins enfiévrés de quand il était chaton), mais il acceptait gracieusement que je lui lustre le poil et me suivait de pièce en pièce, partout : j'étais son Batman, il était mon Robin.

Cet état de fait a tragiquement changé depuis que nous habitons in ze ass of ze world. Oui, car Dodo, qui était un pur citadin, un félin d'appartement dont l'activité principale était de s'affaler mollement sur le canap' en cuir est devenu un chat de campagne. Il chasse les souris, torture les lézards sadiquement avant de se les boulotter (parfois, il y a même la queue de la pauv' bête qui dépasse de sa gueule avant qu'il ne l'aspire telle une spaghetti Panzani), se bat avec d'autres chats et a des potes. Et quand il traîne avec ses "amis", il m'ignore. Ne m'accorde même pas un regard. Remarquez, c'est plutôt formateur pour quand Anna sera ado. Je la croiserai alors qu'elle sera gluée à Kevin sous l'abris-bus... Elle me snobera...regardera ailleurs, l'air détaché (genre, se concentrera fortement sur le phare droit du scooter de Kév' en faisant semblant de ne pas m'avoir vue)... Mais je m'égare. Revenons-en à nos moutons à mon chat.

Dodo. Le pire du pire (du pire), c'est qu'il ne délaisse que moi, le fourbe. Pas son maître (tout ça parce que mon cher et tendre l'a défendu contre le méchant chat obèse qui attaque tout ce qui bouge. Bien sûr que si j'avais été là, j'aurais fait la même chose mais j'étais partie m'acheter des Chipster.). M'enfin, je me console en lisant Dolto : c'est juste le complexe du homard. Il tape sa crise d'adolescence et se défoule grave sur la Figure de la Mère. Malgré mes merveilleuses capacités de compréhension et de patience, c'est parfois pénible, par exemple au moment du sempiternel câlin du coucher.

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L'autre matin pourtant, ze-cat-en-pleine-crise-d'adolescence est venu se frotter contre mes jambes, like old times. Un vrai moment d'amour (non motivé par le besoin de Sheba). Quelle joie éclatante ! Ne contenant plus mon ravissement, je me suis mis à siffloter la douce mélodie de 30 millions d'amis. Vive la communion avec les animaux, nos meilleurs amis, ceux qui ne nous jugeront jamais, dont l'amour est exempt de toute mesquinerie...

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Je me la pétais grave dans la voiture en allant au boulot. J'avais enfin retrouvé l'amour de Dodo-le-chat, même si la veille, je n'étais pas allée lui ouvrir en pleine nuit pour qu'il aille vagabonder avec le chat borgne d'à côté ( mauvaise fréquentation,x celui-là).

Et puis, je suis arrivée en classe. Et j'ai vu. LE SALAUD. LE SALAUD. Il l'avait fait exprès, cet espèce de félon. Judas (comme dirait lady Gaga). Fuck le complexe du homard. Ce chat est une boule de sadisme à l'état pur.

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La honte devant les morveux assoiffés de critiques professeuriennes...

A bien y réfléchir, il me semblait bien avoir remarqué un petit air vicieux quand il me jouait la scène des grandes retrouvailles. Je le sais. Il s'est fielleusement vengé en me recouvrant de sa toison grise et noire parce que je l'ai privé de sortie...

Haaaaaa.... L'âge ingrat... (soupir résigné).

A  très vite, bises !

19 mai 2011

Le combi-short !

J'ose.

Certes, quand je l'extirpe de l'oubli et des tréfonds de mon dressing, ma main tremble (comme les navrantes silhouettes des élèves quand je vérifie si les exercices ont été faits). Oui, mes jambes trémulent un max quand je l'enfile (pire que mes poissons Black et Decker quand je les ai sortis de leur aquarium pour voir si l'air de la montagne leur ferait du bien *). J'avoue humblement que ma démarche est circonspecte quand je m'approche du conseiller des grasses. Mais j'ose, j'ai osé. Yes, I did it, comme dirait Dora l'exploratrice :  quand je jette un coup d'oeil réticent à mon reflet, je vois une Phèdre affublée d'un... COMBI-SHORT...

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Je ne ris pas trop de moi-même mais ALT, en arrière-fond, glousse comme une poule devant un carré égaré de Kinder bueno. Rit-elle de moi ou de l'entrain ridicule de son clown V-tech ( "Je remue mon corps... quand je suis content !" ) ?

Mon ignorance à ce sujet sera eternelle. Mais si la première hypothèse est la bonne, je peux pardonner cette insolence à ma fille... moi aussi, certaines petites choses me dérangent, chez le combi-short :

- Sa similitude avec les sapes de morveux. C'est simple, ALT a le même que moi en plus beau (motifs originaux et travaillés pour elle, vieux gris uniforme pour moi).

- Son aspect anti-pratique : quand vous vous rendez au toilettes, vous devez vous désaper entièrement pour pouvoir faire votre affaire. Vous êtes là, à poil, assise dignement sur le trône, le téton frissonnant... C'est pathétique. Quitte à copier les fringues de bébé, ils auraient pu y aller à fond les ballons et nous coller des pressions à l'entrejambe.


Mais bon, je dépasse tout ça. Après tout, le combi, c'est funky, surtout au parc où je ressens une véritable communion entre les bébés-filles et moi-même (certaines mères me fixent étrangement m'enfin... elles peuvent pas comprendre).

 

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* Pour ce qui est de l'éxpérience poissonophile, je précise que j'avais sept ans. Je suis bien plus intelligente maintenant : je sais que les bulleux n'aiment pas l'air de la montagne mais celui de la ville, de temps en temps.

15 mai 2011

L'insoutenable remodelage fessier... (Pour Les fauteuses de trouble)

Comme chaque année, l'été se pointe et plante un doigt accusateur sur ma paire de fesses légèrement flasque (rapport aux fondues savoyardes hivernales). L'heure du funèbre bilan a sonné :

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Dans un élan tout à fait spontané de témérité, je....

Lisez la suite sur Les Fauteuses de trouble, ICI !

(Le teasing-que-si-t'as-pas-envie-d'y aller-je-suis-vexée ! )

Thème du mois ultra sensuel : Les fesses...articles sérieux ou pas, on s'est données à fond !

Bonne visite !

A très vite, bises !

 

11 mai 2011

Le jean dans tous ses états !

Des difficultés du jean

Chaque morphologie a ses problèmes jeanesques : soit ça coince au niveau des cuisses et des fesses mais le ventre passe à l'aise, soit le jean glisse délicieusement sur vos jambes mais le fermer est aussi difficile qu'enlever une saucisse fraîche de la bouche d'un chien. J'appartiens indéniablement à la deuxième catégorie.

Heureusement que j'ai mis en place certaines techniques de survie vestimentaire :

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Parlons coupes.

Il en existe des tonnes mais les plus connues sont les suivantes :

- 80's revival ! On se met dans la peau de Jeanne Mas et on enfile (laborieusement) (et sans piailler "En rouge et noir") un skinny, jean extra moulant, tellement resserré que vos cuisses sont en apnée. Il se rapproche dangereusement du legging par sa coupe seconde peau mais il reste jean (avec un poil de stretch). Il est sympa porté avec une tunique longue ou un top loose (sinon, vous risqueriez de faire danseuse en justaucorps ou Catwoman, au choix).

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-Le slim est légèrement différent du skinny: il est un poil moins ajusté et colle moins au bas de jambe. On respire un peu mieux dedans mais c'est quand même pas gagné. Il est impératif, presque vital de le choisir très moulant sinon, l'effet est étrange.

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-Le boot cut est aux jeans ce que Les Bronzés sont au cinéma : un classique. Il est souvent taille moyenne (mais on peut le trouver en taille basse), ajusté aux cuisses et légèrement évasé en bas, histoire de laisser passer la botte en dessous, comme les vrais cow-boys. Il boude rageusement  les top trop larges : la silhouette serait tassée mais il aime à donf les hauts légèrement ajustés ou les tuniques assez courtes.

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-Bab power avec le flare ou l'extra flare. Oh yé, j'écoute Bob Dylan allongée dans la pelouse un joint à la main. Il est ajusté (flare) ou un légèrement loose (extra flare) à la cuisse et très évasé en bas. Il est bombesque avec une tunique (mais là, il vous manque juste la fleu-fleur à l'oreille et comme Marty dans Retour vers le futur, vous pouvez filer dans les années 70) ou un top ajusté.

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-Boyfriends, 7/8ème et autres joyeusetés : le boyfriend, comme son nom l'indique, est un jean copié sur ceux de nos mecs (en mieux coupé). Il est assez large et se porte avec revers extérieurs. Il est souvent 7/8ème (il arrive à la cheville). Le mien est tellement destroy qu'on dirait un pantalon de chantier. Mais vu que le côté court me donne un air de pêche aux moules-moules-moules, le tout passe bien: ça fait maçonne en goguette. Il s'entend bien avec les ceintures ou les beaux foulards noués dans les passants et les talons, qui le féminisent.

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 Les jeans-de-la-mort-qui-tue :

-Les levi's curve id : trois lignes correspondant à trois types de morphologies (slight curve, bold curve et demi curve : faites le test sur le site Levi's). Dans ces lignes, on peut trouver des coupes et délavages variés.

-Les Freeman porter, chers, mais très agréables. Les Freesoul, les Temps des cerises, les Pepe jeans.

-Les Gap, un peu moins chers et qui sont de meilleure qualité qu'avant.

-Et surprise: les Pimkie, qui sont étonnamment bien coupés.

C'est quand même agréable d'avoir au moins deux bons jeans essayés, achetés en jeaneries, et de marques spécialisées!

Côté teinte cet été :

Les couleurs sont à l'honneur:

Corail :

58281

Bleu électrique :

54076

Mais un vrai jean, c'est une teinte... jean :

57938

 

Voilà pour le billet de ce mercredi! Je vous laisse : je dois aller enfiler mon jean (souhaitez moi bonne chance) !

A très vite, bises !

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